Les AMIS DES MOTS sont surtout les membres de l'atelier d'écriture de Saint-Nicolas-d'Aliermont. Ils incitent leur animateur - Jean-Patrick Beaufreton - à chercher sans cesse les meilleurs moyens de les aider à s'adonner à leur passion : l'écriture. Ils l'ont convaincu d'ouvrir le site pour y réunir leurs textes, à eux, et ses activités, à lui.

Remontons un instant dans le temps : en 1988, l'association La Piterne fut créée et mettait Jean-Patrick en quête des légendes de Normandie. Puis les activités se sont développées : écriture de nouvelles, édition et publication de pépites dénichées, ateliers en salle et en ligne, création de La Nouve (site consacré 100% à la nouvelle), puis de La Nouvethèque (ressources en ligne pour les écrivains amateurs)...

Les AMIS DES MOTS fédèrent ce foisonnement : plutôt qu'une structure supplémentaire, le pool actif dans lequel chacun trouve sa place.

Ça bouge, chez nous et autour de nous

En accord avec l'artiste Anne-Sarah Sanchez, en résidence près de Saint-Nicolas, l'équipe s'est mise à l'œuvre et imagine des mini-textes liés aux objets de la vie quotidienne.

Les nouvelles de Jean-Patrick réunies en une seule page. Gageons que d'autres les rejoindront quand il respirera de nouveau !

En partant d'un visage caricaturé, chacun a lâché son imagination et sa plume. Des textes aussi étonnants que charmants en sont sortis à l'atelier de Saint-Nicolas.

La Nuit des Musées approche.
Le 17 mai, les textes de l'atelier vont prendre vie sur les murs
du musée de l'Horlogerie à Saint-Nicolas-d'Aliermont.

Autant d'idées à lancer, de projets à conduire et d'histoires à écrire
que de poils au menton...
Difficile d'asseoir Jean-Patrick sur une chaise.

Le semis vient avant la récolte ; le bon vieux sens paysan se retrouve
à Saint-Nicolas-d'Aliermont ; l'atelier d'écriture prépare septembre.

La collection VITE LU présente des nouvelles publiées
dans les journaux du XIXe siècle... à l'époque où les auteurs
se pliaient à l'exercice pour la plus grande joie des lecteurs !

Les écussons ouvrent les pages régionales
où les légendes du cru s'étalent.

Qui sème au printemps récolte à l'automne

Jean-Patrick, attaché aux principes d'éducation populaire, tient à développer cet esprit et à le faire vivre : ouverture entre les générations, partenariat avec les autres acteurs culturels, fonctionnement démocratique. Bénéfice de la méthode : il n'impose pas, il négocie !

Ainsi, l'atelier est entré en relation avec les interlocuteurs du monde institutionnel et associatif :

  • il a noué un premier partenariat avec le musée de l'Horlogerie et lui a offert des textes liés au temps, le musée les exposera de mai à septembre.
  • il s'implique dans une démarche artistique et travaille à des poèmes qui épouseront les œuvres d'Anne-Sarah Sanchez au cours de l'été.
  • il s'est rapproché du CLUSAI de Saint-Nicolas qui prépare une activité avec ses membres seniors... affaire à suivre !
  • il vise à prolonger son activité avec l'objectif d'un recueil collectif de nouvelles, comme le pratique l'atelier d'écriture de Beaugency. Les séances seront l'occasion d'imaginer une histoire individuelle, la charpenter, travailler les descriptions, peaufiner les dialogues jusqu'au point final !

POUR PARTICIPER À CETTE AVENTURE à partir de septembre 2025, contactez dès à présent Jean-Patrick, car si l'atelier peut pousser les murs, les murs vont refuser de trop s'écarter.

À lire sans attendre

BONS VOISINS, Magali

La consigne était simple : mettre des personnages en conflit.
Le champ était large, car le terme "conflit" va de la grimace au plus grave délit.
Magali a imaginé un problème plus quotidien, celui que vivent des voisins ennuyés par les ennuyeux...


MYSTÉRIEUX PASSÉ, Valérie Feuillet

M. et Melle de Forbac terminent leur promenade et regagnent leur jolie villa, bâtie sur le sommet d’un coteau dominant la forêt. L'homme est revenu du Brésil avec cette charmante enfant, en âge d'être mariée, mais entourée de folles rumeurs : qui est sa mère, quelles sont ses origines ?
Ce mystérieux passé pourra-t-il contrarier les élans du cœur, qui la poussent vers Christian de Tramant ?

Née à Saint-Lô (50) en 1832, Valérie Dubois, fille du maire de la ville, épouse en 1851 son cousin, Octave Feuillet ; tous deux écrivent. Le ménage s’installe chez M. Feuillet père, puis au château de la Vaucelle et à Paris. En 1905,un an avant sa mort, elle remet au musée de Saint-Lô des objets de l’intérieur familial : tableaux, sculptures, gravures, dessins, photographies et quelques meubles.


S'AIDER OU CREVER, Jean-Patrick Beaufreton

21 janvier 1845 ; deux puisatiers sont enfouis dans la fosse qu’ils creusent à Louviers (27). Canteloup est extrait après plusieurs heures d’incertitude ; Aubé reste prisonnier. Pichou, ouvrier maçon, descend pour nourrir et encourager l’homme qui dépérit au fil des jours. La victime et son sauveteur parlent des secours, des marnerons et des tunneliers anglais venus prêter main forte. Ils évoquent leur ville et leurs vies.

Un livre plein d'humanité, d'amitié, de solidarité qui fait beaucoup de bien. Un bel hommage à des hommes qui, par leurs qualités humanistes, dépassent préjugés, clichés et égoïsme. (Coup de cœur de The Book Edition)


ENGUIRLANDER AVEC PLAISIR

— Tiens, Josette, prends celle-là plutôt, elle ira mieux.
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, sauf dans la maison de retraite de la Vallée, où Maryse veille à la bonne harmonie entre les pensionnaires. Ils ont tout intérêt pour arriver à leurs fins.
— Passe-moi du fil… non du rouge, sinon ça va jurer !


TROU DE MÉMOIRE, collection "Nouvelle plume"

Partant d'un fait divers réel, l'imagination met les personnages en scène : un amateur de boomerang reçoit son appareil en pleine tête en pratiquant son loisir. Dès lors, il souffre d'amnésies à répétition et cherche qui peut pouvoir prendre en charge ses éventuels soins. La combine qu'il trouve est pour le moins originale.

Un récit captivant et bluffant. (Jacky Fils)


ROBE DE POUPÉE, Achille Mélandri

Yvonnette était une blondine de cinq ans, aux cheveux couleur de genêt, coiffée d’un petit bonnet serre-tête, chaussée de sabots mignons : la plus jolie bambine que l’on put trouver en toute la Vendée.
Depuis plusieurs semaines, son père Malo, fermier du comte de Moraine, avait quitté la maison avec plusieurs de ses amis, le fusil en bandoulière, un bâton de cornouiller au poing, pour aller, disait-il, chasser le sanglier en forêt, mais on était en 1793... 
L’enfant demanda plusieurs fois : « Où est papa ? »
Puis, ne recevant pas de réponse, et voyant la fermière dans un état d’agitation plus grand que de coutume, elle s’assit sur un tabouret au pied du lit, et se mit à faire ses confidences à sa poupée.

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